Vous avez des batteries d'usage industriel +5 kg qui ne sont plus fonctionnelles ?
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6200 tonnes collectées en 2023
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Les résultats de la collecte 2023

Actualités

Partenariat entre RE-Lion Factory et Screlec Batribox

RE-LION® Factory x Screlec-Batribox : un partenariat pour réinventer l’avenir des batteries

Lors du salon Auto-Eco 2024, un événement incontournable pour les acteurs de la mobilité électrique et de l'économie circulaire, Hugo Bouquet de Jolinière a eu l’opportunité de rencontrer Sébastien Lenzi, co-fondateur de RE-LION Factory. Spécialisée dans le reconditionnement des batteries lithium-ion, cette entreprise innovante œuvre à prolonger la durée de vie des batteries issues de la mobilité tout en minimisant leur impact environnemental. Accompagné par Screlec-Batribox, acteur clé de la gestion de la fin de vie des batteries, RE-LION® Factory s’inscrit dans une démarche visant à optimiser la seconde vie des ressources. Dans cette interview, Sébastien Lenzi partage les enjeux de ce modèle circulaire et l’importance du partenariat stratégique avec Screlec-Batribox pour bâtir un avenir plus durable. Présentation de RE-LION® Factory et de son activité   Hugo Bouquet de Jolinière : Pouvez-vous nous présenter RE-LION® Factory et nous expliquer en quoi consiste votre activité ? Sébastien Lenzi : RE-LION® Factory est spécialisée dans le reconditionnement des batteries lithium-ion, principalement issues de la mobilité électrique. Notre mission est de prolonger leur durée de vie en les réutilisant dans des applications en seconde vie. Actuellement, nous visons le reconditionnement de 3,5 millions de cellules par an d'ici 2025, évitant ainsi leur recyclage prématuré. Cela passe par un processus strict, qui inclut le diagnostic de chaque batterie, la traçabilité, et la réaffectation dans des solutions adaptées. Nous croyons en un avenir où les batteries stationnaires seront majoritairement issues de celles déjà utilisées dans la mobilité électrique. Grâce à nos technologies avancées, notamment des analyses prédictives et une approche d’éco-conception, nous sommes capables de prolonger la durée de vie des batteries tout en réduisant les coûts liés à la production de batteries neuves. Cette approche s’inscrit pleinement dans une démarche d’économie circulaire, maximisant la réutilisation des ressources et minimisant les déchets électroniques ainsi que les émissions de CO2. Hugo Bouquet de Jolinière : Quels sont les principaux enjeux de ce modèle ? Sébastien Lenzi : L'un des principaux défis est de s'assurer que les batteries lithium-ion usagées soient traitées de manière à réduire leur impact environnemental, en particulier dans le secteur de la mobilité électrique. Notre objectif est de mettre en place une filière qui garantisse non seulement la durabilité, mais aussi une performance équivalente à celle des batteries neuves. L’intérêt du partenariat avec Screlec-Batribox   Hugo Bouquet de Jolinière : Quel est l’intérêt pour vous de collaborer avec Screlec-Batribox ? Pourquoi avoir choisi cet éco-organisme ? Sébastien Lenzi : Le partenariat avec Screlec-Batribox est essentiel pour nous. Il nous permet de garantir un approvisionnement régulier et traçable en batteries lithium usagées issues de la mobilité, tout en s'assurant que ce processus respecte les principes de l'économie circulaire. Screlec est un éco-organisme reconnu dans la gestion des déchets de batteries, et leur expertise dans la collecte et la gestion de ces ressources nous est indispensable pour atteindre nos objectifs. Ce partenariat est aussi une manière de répondre aux enjeux de l'économie circulaire, en récupérant par exemple des batteries de vélos électriques et d'autres dispositifs de mobilité légère. Grâce à la solidité de cette collaboration, nous pouvons développer notre activité tout en réduisant notre dépendance aux matières premières et en optimisant la réutilisation des ressources existantes. La place de la seconde vie dans votre modèle économique   Hugo Bouquet de Jolinière : Quelle est la place du principe de la seconde vie dans votre modèle ? Sébastien Lenzi : La seconde vie est véritablement au cœur de notre modèle économique. Les batteries lithium-ion possèdent encore un énorme potentiel après leur première utilisation, et il serait dommage de ne pas en tirer parti. Chez RE-LION® Factory, nous avons développé une expertise en matière de diagnostics poussés, permettant de déterminer précisément l’état de santé (SOH) de chaque cellule. Grâce à ce diagnostic minutieux, nous réintégrons les cellules dans des applications adaptées, ce qui permet d’allonger leur durée de vie de 8 à 10 ans. Nos solutions énergétiques, basées sur une analyse prédictive et une éco-conception rigoureuse, offrent des performances comparables à celles des batteries neuves. Cette approche contribue à réduire l'extraction de nouvelles ressources et à minimiser les déchets électroniques, tout en permettant à nos clients de bénéficier de solutions énergétiques fiables et durables. Les valeurs partagées avec Screlec-Batribox   Hugo Bouquet de Jolinière : Quelles valeurs vous lient à Screlec ? Sébastien Lenzi : Nous partageons avec Screlec des valeurs fondamentales telles que la durabilité, la responsabilité environnementale et l'innovation. Ensemble, nous croyons en la nécessité de prolonger la durée de vie des ressources pour limiter les impacts écologiques. L'économie circulaire est au cœur de nos activités, et c'est cette vision commune qui sous-tend notre partenariat. Ce partenariat s’inscrit dans une gestion responsable des batteries, allant du diagnostic initial au réemploi, avant d’envisager le recyclage final. Nous avons à cœur de maximiser l'utilisation des batteries dans des applications de seconde vie avant leur recyclage, afin de minimiser les déchets. Hugo Bouquet de Jolinière : En un mot, comment qualifieriez-vous votre partenariat avec Screlec ? Sébastien Lenzi : Collaboratif.   Interview réalisée par Hugo Bouquet de Jolinière, Responsable développement e-mobilité et service industriel

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Usine de production de batteries VoltR

VoltR x Screlec-Batribox : un partenariat prometteur pour une économie circulaire des batteries

Screlec-Batribox s’est donné pour mission la préservation de l’environnement et la réduction de l’extraction de nouvelles matières premières. Pour maximiser l’impact de la collecte, le traitement des déchets n’est pas l’unique réponse au recyclage des piles et batteries. L’éco-organisme s’emploie à bâtir un écosystème d’acteurs du réemploi et du reconditionnement à travers des projets pilotes. Maxime Bleskine, directeur général de VoltR revient sur un partenariat porteur de sens.   Créée en décembre 2022, VoltR est une entreprise née d’un projet intrapreneurial, dédiée exclusivement au reconditionnement des batteries au lithium. Par cette spécificité, elle s’adresse aux marchés de l’industrie automobile, de la micro-mobilité (les moyens de transport léger), du stockage stationnaire et des applications portables électroniques (outillage, batteries de smartphones, terminaux de paiement…). Face à la forte croissance de ces segments, la proposition de VoltR est claire : privilégier la seconde vie avant d’utiliser des procédés plus destructifs. Une réponse qui fait sens à l’horizon du nouvel agrément sur les filières REP Piles et accumulateurs portables.   Un engagement commun pour la seconde vie des batteries Après un premier cycle d’utilisation, 68% des cellules contenues dans les accumulateurs d’appareils électroniques et de véhicules électriques sont encore en état de fonctionner. Ce potentiel de réemploi ouvre des perspectives tant écologiques qu’économiques. Depuis l’été 2023, avec la mise à disposition d’un premier lot d’accumulateurs usagés, puis, en 2024, avec la signature d’un contrat de partenariat, Screlec-Batribox et VoltR unissent leurs forces pour révolutionner la gestion des batteries en fin de vie. L’objectif est de réutiliser les cellules viables dans des applications de seconde vie adaptées à leur performance résiduelle. En confiant des gisements à VoltR, l’éco-organisme contribue à tester le processus industriel et à définir un schéma logistique adapté aux enjeux économiques et environnementaux.   « Une fois acheminées jusqu’à notre usine de traitement à Angers, nous démantelons les batteries, dissocions les composants, les testons et les qualifions pour fabriquer de nouveaux packs batteries. Ces packs sont ensuite commercialisés à des industriels intégrateurs. »   Aujourd’hui, VoltR affiche un taux de rebut de 20 à 25%. Un taux qui risque d’évoluer avec la montée en puissance de l’activité mais qui sera compensé par les investissements de la start-up en R&D pour affiner les pronostics de durée de vie des cellules et optimiser ainsi le taux de réemploi.   La remanufacture n’est pas le seul axe de travail VoltR. L’entreprise propose également un service de collecte à destination des metteurs sur le marché non adhérents à un éco-organisme : mise à disposition de contenants homologués, service d’enlèvement et de transport, prise en charge des formalités déclaratives pour garantir la traçabilité.   Un partenariat structurant et précurseur Pour VoltR, le partenariat avec Screlec-Batribox est stratégique. « Notre objectif est d’aider à structurer la filière française puis européenne de la fin de vie des batteries et de devenir un leader de la remanufacture. Un but impossible à atteindre sans s’associer avec un éco-organisme. » La démarche proactive de Screlec-Batribox en faveur de la seconde vie a convaincu VoltR de monter un projet pilote. En coordonnant la fin de vie d'une grande partie des batteries collectées en France, l’éco-organisme offre un accès privilégié aux gisements de batteries usagées. En échange, la start-up fournit des rapports de diagnostic détaillant le taux de rebut, de réutilisation et les performances résiduelles des cellules. « Cela permet de qualifier les gisements et d'évaluer l'intérêt de pérenniser et rééditer les opérations. »   « Les éco-organismes sont centraux dans l’organisation, la coordination de la filière. VoltR a vocation à devenir un partenaire de confiance. »   Screlec-Batribox et VoltR partage une même vision de l’avenir, rendant ce partenariat structurant et précurseur. « La seconde vie ne se substitue pas au recyclage. Elle ne doit pas se développer au détriment des autres acteurs de la filière. VoltR est un maillon supplémentaire dans la chaîne de valeur. »   Cette démarche est non seulement vertueuse d'un point de vue écologique mais elle consolide également la souveraineté énergétique et économique française et européenne. VoltR et Screlec-Batribox posent ainsi les bases d'une filière durable et innovante pour la gestion des batteries en fin de vie, intégrant pleinement les principes de l'économie circulaire.   VoltR en quelques chiffres 1 tonne de batteries traitées par mois 1 usine de traitement basée à Angers 1 bureau d’études basé à Paris 60 clients 23 collaborateurs 1 million d’euros de chiffre d’affaires (prévision sur 12 mois glissants) 1 levée de fonds d’amorçage de 2 millions d’euros (fin 2023) 1 série A pour financer une usine de production (fin 2024)

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Découvrez quelles sont les initiatives gouvernementales sur le recyclage pile lithium

Les initiatives gouvernementales pour promouvoir le recyclage des batteries et piles au lithium

Aujourd’hui encore, 18 % des piles et batteries usagées sont déposées dans les ordures ménagères et ne sont, par conséquent, pas recyclées. Or, en 2022, le ministère de la Transition écologique estimait à 1,5 milliard d’unités le nombre d’accumulateurs mis sur le marché durant l’année. Les piles au lithium, nées dans les années 1990, représentent une part importante des ventes. Leur légèreté, leur capacité de stockage et leur longévité en ont fait la technologie idéale pour de nombreux appareils du quotidien. Leur valorisation en fin de vie est, de fait, un enjeu environnemental fort. Afin d’encourager entreprises et particuliers à s’investir davantage, le gouvernement développe des initiatives visant à promouvoir le recyclage des piles au lithium.  Communiquer sur les enjeux du recyclage des piles au lithium  Depuis janvier 2022, le ministère de la Transition écologique a développé l’info-tri. L’objectif de cette action de communication est de faciliter le tri grâce à la mise en place d’une signalétique simple. Des pictogrammes spécifiant la destination en fin de vie sont apposés soit directement sur le produit, soit sur son emballage. Le Triman indique s'il peut être trié, tandis que la signalétique précise où déposer chaque partie (déchetteries, bacs de tri au couvercle jaune, bleu, vert ou noir et magasins).  Parallèlement, une campagne de communication, au travers de quatre vidéos, a été engagée auprès du grand public.  Sur son site Internet, le ministère de la Transition écologique met un kit de communication à disposition de l’ensemble des acteurs désireux de promouvoir l’info-tri. Dans ce cadre-là, une fiche spécifique pour les piles a été développée.  Enfin, un simulateur, créé en collaboration avec l’Agence de la transition écologique (ADEME), permet d’orienter le grand public vers la solution adaptée pour le recyclage de pile lithium, tout en localisant le point d’apport le plus proche.  Encourager la recherche et l’innovation pour une économie circulaire efficace  Lancé en 2021, le programme gouvernemental France 2030 prévoit 950 millions d’euros d’investissements pour déployer des projets de production et de recyclage des métaux critiques sur le territoire français. Il vise à sécuriser les chaînes d’approvisionnement de l’industrie française et intègre une stratégie nationale sur les batteries. En misant sur un recyclage efficient des piles Li-ion, la France gagne son autonomie sur l'approvisionnement en matières premières. L’appel à projets « Métaux Critiques » de France 2030 a permis de soutenir plusieurs initiatives portant sur le retraitement des piles et batteries.  En 2022, le gouvernement a retenu le projet Relieve d’Eramet. Celui-ci vise le développement à grande échelle d’une filière française de recyclage des batteries Li-ion. L’objectif est d’améliorer l’autonomie nationale en nickel, cobalt et lithium.  En 2023, Veolia, Solvay et Renault se sont unis pour présenter un projet de construction d’unités de traitement de grandes capacités. Ils ont reçu le soutien du programme.  Les institutions européennes et les États membres, dont la France, visent un rendement des procédés permettant de recycler 90 % du cobalt, du nickel et du cuivre et 50 % du lithium en 2027. Pour 2031, l’objectif s’élève à 95 % pour le cobalt, le nickel, le cuivre et 80 % pour le lithium. Pour l'année 2023, grâce à ses adhérents, Screlec a collecté 10 % des batteries lithium-ion mises sur le marché. Plus de 60 % des matériaux qu’elles contiennent sont valorisés.  Adapter la réglementation pour faciliter le recyclage des piles lithium  En France, depuis 1975, l’article L. 541-10 du code de l’environnement a établi le principe de la responsabilité élargie des producteurs (REP), dite pollueur payeur. Le 10 février 2020, la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire, nommée AGEC, a permis une profonde modification des filières REP sur les aspects quantitatif et qualitatif. L’article 72 prévoit la réalisation d’un plan de prévention et d’éco-conception (PPE) lors de la mise sur le marché d’un produit. La pile au lithium est intégrée à la filière REP depuis 1999, autorisant ainsi les éco-organismes agréés à prendre en charge leur fin de vie. Leurs missions :  Limiter l’impact environnemental depuis la production jusqu'à la fin de vie ;  Encourager le grand public à participer activement au tri sélectif ;  Atteindre les objectifs de collecte fixés.  L’ambition principale de ces mesures est de réduire l’usage des ressources non renouvelables en favorisant l’utilisation de matières recyclées.  Depuis le 1ᵉʳ avril 2021, producteurs et détenteurs de déchets peuvent demander une sortie du statut de déchets pour faciliter l’utilisation des matériaux produits après recyclage. Après traitement, un déchet n’est plus considéré comme tel si :   Il peut être réutilisé spécifiquement ;  Il existe un marché pour son réemploi ;  Le produit respecte la législation et les normes ;  Il n’est nocif ni pour la santé humaine ni pour l’environnement.  Le 18 février 2024, le nouveau règlement de l’Union européenne sur les piles et les batteries au lithium est entré en vigueur. Désormais, les producteurs ont l’obligation de mettre en place des systèmes de collecte gratuits des piles usagées. L’objectif est d’atteindre 63 % d'unités récupérées à la fin de l’année 2027. Ce règlement européen doit être transposé pour la France. 

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Mobilité électrique et environnement, quels enjeux

Quels sont les enjeux de la petite mobilité électrique ?

La voiture reste le moyen de locomotion le plus utilisé par les citadins pour les déplacements entre le domicile et le travail. Outre les contraintes liées aux embouteillages, aux coûts et aux modalités de stationnement, elle présente également un impact négatif sur l’environnement. Depuis quelques années, le développement de la mobilité urbaine propose de nouvelles alternatives à la voiture. Il s’agit des engins de déplacement personnel motorisés (EDPM). Les solutions plus « propres » sont à la fois économiques et éco-responsables.   Le vélo électrique  Le vélo à assistance électrique (VAE), plus connu sous l’appellation de vélo électrique, figure aujourd’hui parmi les acteurs majeurs de la mobilité urbaine en France.  Un moyen de transport propre et confortable  Le mode de transport permet d’alterner le pédalage et l’assistance. Les déplacements se font sans effort. L’utilisateur arrive à destination avec moins de fatigue et de sueur. Le gain de temps est également l’un de ses principaux atouts. En évitant les embouteillages ainsi que les difficultés liées au stationnement, les déplacements restent fluides et rapides en ville. Le moyen de transport vert est aujourd’hui en mesure de désengorger certaines zones où les embouteillages sont relativement importants. Il couvre des distances plus importantes. L’utilisation régulière du vélo électrique améliore la santé de ses utilisateurs. Même si les déplacements demandent peu d’effort, l’activité physique est toujours présente. Il permet, entre autres, de limiter les risques liés à la sédentarité.  Un mode de déplacement innovant  Le vélo à assistance électrique multiplie par deux la puissance spontanée du cycliste, sans le rendre inactif ou trop rapide. Le mode de transport présente, en effet, une puissance additionnelle limitée à 250 watts. Le dispositif s’active uniquement lorsque l’utilisateur appuie sur les pédales et s’arrête automatiquement lorsque la vitesse dépasse 25 km/h. Aujourd’hui, de nombreuses marques ont réussi à développer des « speedbikes » avec une puissance supérieure à 250 watts, pour une vitesse pouvant aller jusqu’à 45 km/h. Pour ce type de véhicule, l’immatriculation et l'assurance du conducteur sont obligatoires. Les VAE embarquent également de nouvelles technologies. Il s’agit des « smart bike ». Ses avantages sont nombreux :   Moins d’efforts à fournir lors des déplacements réguliers, y compris en cas de relief et de distances importantes ; La facilité à trouver une place de stationnement grâce à ses dimensions compactes ; La recharge sur une prise électrique classique ; Un système de guidage, de protection contre le vol et de traçage GPS ; La combinaison avec d’autres moyens de transport. Un atout pour la transition écologique  Le vélo électrique est un mode de transport respectueux de l’environnement. Ils consomment très peu d'énergie et n’émettent pas de CO₂. En d’autres termes, le véhicule réduit les émissions polluantes tout en améliorant la qualité de l’air en milieu urbain. Le VAE est également silencieux. En réduisant les nuisances sonores, il contribue à la mise en place d’un environnement paisible pour les habitants. L'énergie utilisée est l'un des grands enjeux de la mobilité électrique. En plus d’être performante, la batterie utilisée pour le fonctionnement de l’appareil est écologique. Les accumulateurs de charge au lithium-ion ne contiennent pas de plomb, un métal toxique connu pour sa capacité à polluer les eaux et la nappe phréatique.   La trottinette électrique  En seulement quelques années, la trottinette électrique est devenue un moyen de transport très prisé dans les villes. À l’instar du vélo, elle permet de se déplacer rapidement de façon individuelle, sans trop d’efforts. Les chiffres de 2023 recensent près de 2,5 millions d’utilisateurs en France.  Un gain de temps considérable  La trottinette électrique est un mode de transport particulièrement sollicité par les adultes et les jeunes actifs. Elle est surtout utilisée pour les déplacements du quotidien domicile-travail en ville, notamment sur les routes à circulation relativement dense. En zone urbaine, elle couvre aisément les trajets rapides de quelques kilomètres ; ce qui évite aux citadins de prendre la voiture ou de dépendre des transports en commun qui s’arrêtent souvent à une distance éloignée de la destination.  Un mode de transport pratique  La trottinette électrique présente de nombreux atouts. Il s’agit avant tout d’un moyen de transport facile à conduire et à manipuler. Contrairement au modèle classique qui s’utilise uniquement sur les courts trajets, la version dotée d’une assistance électrique améliore la portée des déplacements. Légère, facile à transporter et pliable, elle est également « passe-partout » et compatible à la multimodalité de la mobilité urbaine. L’utilisateur peut le porter facilement dans les transports en commun.  Une solution écologique ?  Contrairement à ce que l’on pense, la trottinette électrique n’est pas néfaste à l’environnement. Plusieurs arguments avancent, entre autres, sa courte durée de vie, le côté polluant de sa batterie, le remplacement des modes de déplacement vertueux ainsi que l’alourdissement du bilan carbone en milieu urbain. Il faut savoir que la trottinette électrique est une solution nettement plus écologique comparée aux autres moyens de transport. Elle émet moins de CO₂ qu’une voiture. Les modèles partagés faisant l’objet d’une gestion optimisée ne produisent qu’environ 60 grammes de CO2eq/km, contre 12 grammes de CO2eq/km pour une version classique, 120 grammes de CO2eq/pkm par passager transporté sur 1 km pour un bus à moteur diesel, 200 grammes de CO2eq/pkm pour une voiture et plus de 300 grammes de CO2eq/pkm pour un taxi.   L’hoverboard  Mis en lumière dans le film Retour vers le futur 2, l’hoverboard est devenu, 35 ans plus tard, un mode de transport particulièrement sollicité en ville. Relativement récent, il s’inscrit dans la liste des NVEI, c’est-à-dire des nouveaux véhicules électriques individuels.  Un gadget facile à utiliser  Le skateboard électrique se présente sous la forme d’une planche équipée de deux roues latérales. Pour l’utiliser, il suffit de l’allumer et de monter directement sur la plateforme en positionnant les pieds sur les emplacements dédiés munis d’un système anti-dérapant. La direction se fait par le biais de quelques mouvements corporels incluant des inclinaisons. Des gyropodes, c’est-à-dire des auto-stabilisateurs aident l’utilisateur à garder l’équilibre. Bien que l’utilisation soit intuitive, des séances d’entraînement sont toutefois nécessaires pour minimiser les risques. Aujourd’hui, les hoverboards révolutionnent la circulation en milieu urbain. Ils évitent les nombreuses minutes passées dans les embouteillages. Sa taille compacte et sa structure sans guidon permettent même de se faufiler un peu partout, y compris dans les endroits difficilement accessibles.  Un potentiel écologique inattendu  L’hoverboard est un moyen de transport individuel peu polluant. Il contribue à la réduction de l’empreinte carbone. En se substituant aux véhicules à moteur thermique sur les trajets courts, il réduit les émissions de gaz à effet de serre de façon considérable. Le skateboard électrique n’a pas besoin de carburant pour fonctionner. Le dispositif est, en effet, équipé d’une batterie présentant une autonomie allant jusqu’à une vingtaine de kilomètres. Celle-ci varie toutefois en fonction du modèle choisi, du poids de l’utilisateur et de la vitesse de déplacement. La recharge se fait directement sur secteur. 

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Utiliser les batteries lithium-ion en toute sécurité

Batteries lithium-ion : ce qu’il faut savoir pour une utilisation en toute sécurité

Les batteries lithium-ion équipent aujourd’hui beaucoup de nos appareils : outils, voiture, téléphone, petit électroménager, jouets… Plébiscitées pour leur capacité de stockage, leur endurance et leur légèreté, ces batteries présentent cependant un inconvénient : endommagées, elles peuvent s’enflammer. Découvrez, dans cet article, pourquoi la technologie Li-ion est plus sensible que les autres à ce risque d’emballement thermique et quelles précautions prendre pour utiliser ces batteries en toute sécurité.    La batterie lithium-ion : une technologie plébiscitée Petite histoire de la batterie lithium-ion Dans les années 1970, porté par la volonté de concevoir une source d’énergie nouvelle pour faire face à la crise pétrolière, Stanley Whittingham met au point la toute première pile au lithium de l’histoire. Dans la décennie qui suit, John Goodenough, puis Akira Yoshino, vont modifier progressivement cette première ébauche. Leurs travaux permettent à la batterie Li-ion de s’alléger, de gagner en stabilité et en durée de vie. C’est finalement en 1991, que l’entreprise Sony commercialise la première batterie au lithium.  Les éléments composant une batterie Li-ion Une batterie Li-ion est l’agrégation de plusieurs cellules comportant chacune les quatre éléments suivants :  Une anode (pôle négatif) ;  Une cathode (pôle positif) ;  Un séparateur, situé entre l’anode et la cathode, permet d’éviter les courts-circuits ;  Un électrolyte, solvant dans lequel baigne l’ensemble des composants.  La cathode est constituée d’oxyde métallique de lithium. Elle intègre des proportions variables de manganèse, de nickel et de cobalt. L’anode est, la plupart du temps, en graphite.  Il existe trois formats de cellules : pouch, cylindrique et prismatique.  En forme de poche, la cellule pouch n’a pas d’enveloppe rigide. Cette spécificité la rend très légère, mais sensible aux chocs et aux contraintes qui peuvent l’endommager.  Les cellules cylindriques, qui ne sont autres que les piles, sont très robustes et réutilisables. Cependant, leur capacité individuelle est limitée et, parallèlement, leur assemblage en module s’avère complexe.  La cellule prismatique est prisée pour sa grande résistance aux coups et la possibilité qu’elle offre de personnaliser les montages. Associée à des performances énergétiques appréciables, cette modularité en fait une cellule privilégiée pour de nombreux appareils.  Les batteries Li-ion sont équipées d’un système de gestion électronique : le Battery Management System (BMS). Il protège ces dernières des événements critiques qui pourraient les endommager : surcharge, exposition à des températures extrêmes, surdécharge suivie d’une recharge et court-circuit. Ce système est obligatoire sur l’ensemble des batteries lithium. Il optimise le chargement, évite les surtensions, prolonge la durée de vie et estime le vieillissement.  Les avantages de la batterie Li-ion Les batteries lithium-ion possèdent une densité énergétique bien supérieure aux autres technologies. Elles peuvent, par exemple, stocker 4 fois plus d’énergie qu’une batterie nickel-cadmium ! À densité égale, elles pèsent le tiers de leur homologue au plomb. Elles sont, par ailleurs, appréciées pour leur faible taux d’autodécharge (1 à 2 % par mois). Cependant, leur plus gros intérêt repose sur leur longévité : une dizaine d’années, soit le double d’une batterie au plomb. Elles sont capables de supporter jusqu’à 5 000 cycles de charge/décharge, contre 700 pour les technologies plus anciennes.  Les risques liés à la technologie lithium Les batteries Li-ion sont constituées de matériaux réactifs plongés dans des électrolytes volatils et inflammables. Ces caractéristiques génèrent des risques notables lorsque ces dernières sont endommagées. L’emballement thermique au sein de la batterie représente le danger le plus important. Lors de cet événement, on observe un déficit de libération de l’énergie qui entraîne une surchauffe. On peut alors constater des ruptures de boîtiers avec des fuites d’électrolytes, l’évacuation de gaz toxiques, des incendies et des explosions.  Comment utiliser une batterie Li-ion en toute sécurité ? Les règles à respecter au quotidien Afin de limiter les risques d’incendies des batteries Li-ion, il existe quelques grands principes à appliquer scrupuleusement :  Employer le chargeur d’origine ; Ne jamais brancher une batterie qui a subi un choc ;  Ne pas recharger une batterie qui est déformée ou fissurée ;  Pas d’exposition à des températures supérieures à 60 °C et éviter le rayonnement solaire direct ;  Proscrire l’entreposage dans un endroit où il gèle ou qui est trop humide ; Retirer la batterie si l’appareil n’est pas exploité pendant une longue période et la stocker à moitié chargée ;  Débrancher le chargeur dès que la batterie est pleine ;  Ne jamais ouvrir ou percer une batterie ; Ne pas jeter une batterie Li-ion dans les ordures ménagères, mais dans des points de recyclage adaptés.  En tant que particulier, il est vivement déconseillé de stocker les batteries au lithium qui ne sont plus utilisées. Ces dernières doivent être déposées au centre de tri sans attendre. On prendra soin de scotcher les pôles au préalable. Si des fuites sont observées ou qu’un gonflement est visible, la batterie sera emballée dans un sachet plastique.  La réglementation appliquée au stockage des batteries Li-ion Trois arrêtés, publiés le 22 décembre 2023, ont modifié ou précisé les dispositions réglementaires s’appliquant aux installations de tri ou de traitement de déchets. Ils visent à prévenir le risque d’incendie et faciliter l’intervention des services de secours le cas échéant. Le stockage des batteries au lithium est soumis à la réglementation 1510 des installations classées pour l’environnement (ICPE) dès lors qu’il atteint un volume de 5 000 m3. Elles sont, en effet, considérées comme produit combustible en raison de leurs composants inflammables. Leur stockage est assujetti à une déclaration et plus le volume entreposé augmente, plus les exigences de sécurité sont fortes.  Regardez le replay du webinaire Risque Incendie des batteries lithium-ion

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Partenariat e-mobilité Screlec x Zeway

Interview adhérents e-mobilité : Screlec x ZEWAY

Depuis 2020, avec la création de la filière volontaire e-mobilité, Screlec-Batribox est engagé dans le développement des véhicules de la petite mobilité (vélos, scooters, trottinettes, skateboards, draisiennes, etc. à assistance électrique). Au-delà du recyclage, l’éco-organisme s’associe à des entreprises engagées dans la transition écologique. Stéphanie Gosset, co-fondatrice de ZEWAY, revient sur un partenariat durable, pour rendre la mobilité douce plus accessible.   Zeway et Screlec-Batribox : un partenariat durable pour booster la mobilité verte Selon une étude menée par Aktio en mars 2022, l’usage de scooters électriques permet d'économiser 140 kg de CO₂ par an et par scooter mis en circulation. Mais, moins de 20 % des utilisateurs de deux-roues optent pour l'électrique, souvent découragés par les contraintes liées au temps de recharge et à l'autonomie. Pour lever ces freins, la start-up ZEWAY propose une solution innovante : le “swap” de batteries, permettant ainsi une recharge en 50 secondes. Le geste est simple : échanger une batterie vide contre une pleine dans l’une des stations d’échange installées à Paris, Bordeaux, Lyon, Nice ou Toulouse. Pour Stéphanie Gosset, co-fondatrice de ZEWAY, « le premier geste écologique est d’utiliser les batteries le plus longtemps possible ». La durabilité est donc un des principes clés du modèle. Le monitoring du parc de batteries permet ainsi d’optimiser de 60% leur cycle de vie. La start-up s’attaque également au marché de l’occasion en proposant une offre « powered by ZEWAY », investissant ainsi le champ de la seconde vie. Réutilisation et circularité, deux axes de travail sur lesquels ZEWAY et Screlec-Batribox se rejoignent.   Relever ensemble les défis posés par les batteries Lithium-ion Une fois arrivées en fin de vie, les batteries ZEWAY sont confiées à Screlec-Batribox, qui se charge de les recycler. « Notre partenariat s’inscrit dans la continuité de nos engagements environnementaux, car il nous permet d’adopter une démarche proactive et de bénéficier, au quotidien, de l’expertise de Screlec-Batribox pour le recyclage de nos batteries », explique Stéphanie Gosset. « En travaillant ensemble, nous participons à la transition vers une économie plus verte et plus circulaire où les ressources sont utilisées de manière efficiente et les déchets sont réduits au minimum. » Au-delà de ces questions, Screlec-Batribox est très impliqué sur les problématiques sécuritaires liées aux batteries Lithium-ion. Le partenariat avec ZEWAY offre l’opportunité de mener des initiatives communes pour une meilleure compréhension et prévention des risques associés à cette catégorie d’accumulateurs. « Notre partenariat avec Screlec-Batribox incarne une vision commune de la responsabilité environnementale et de l’innovation durable. Ensemble, nous nous engageons activement à recycler nos batteries en fin de vie, garantissant que les ressources précieuses qu’elles renferment soient récupérées et réutilisées de manière efficiente, contribuant ainsi à la transition vers une économie plus circulaire. »    L’engagement de Screlec-Batribox envers ZEWAY va au-delà de la garantie que les ressources contenues dans ses batteries soient récupérées et réutilisées de manière efficace et responsable. L’éco-organisme tient également à inclure la start-up dans des comités stratégiques afin de partager leur expérience et d’aider à la structuration de la filière micro-mobilité. Une démarche proactive pour anticiper l’impact environnemental d’un recyclage de masse non structuré. « Cette opportunité s’inscrit parfaitement dans la volonté de ZEWAY de mettre en place les meilleures pratiques pour aider au développement de la transition vers l’électrique. » Ce partenariat est une illustration parfaite de notre vision commune en matière de responsabilité environnementale, de circularité et d’innovation durable.   Zoom sur un partenaire engagé pour une mobilité urbaine propre et économique Depuis sa fondation en 2019, la start-up ZEWAY s’est imposée sur le marché de l’électrique en France, se classant N°1 des immatriculations de scooters électriques neufs (éq.50cc) pour les particuliers à Paris et ses départements limitrophes, Nice et Bordeaux. En 2024, la start-up étend son service à Madrid et Milan. En chiffres, ZEWAY c'est : Près de 2 000 scooters en circulation 8 millions d’euros de chiffre d’affaires 130 stations d’échange (Paris, Bordeaux, Lyon, Nice ou Toulouse). Interview dirigée et rédigée par Stéphanie Gros-Rigolet

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